Frère Luc, moine de Tibhirine - Algérie
As it is immortalized on this venerable website, Frère Luc (Brother Luc) was one of seven magnificent monks who were cowardly murdered in Algeria ten years ago TODAY.
Algeria had been and remains a hotbed for anti-Christian sentiment.
The problem stemmed from the fact that, unlike many other arab nations, Algeria had no Christian community to speak of. Anyone who wasn't a muslim and that came in with the mandate to speak on behalf of another religion was doing so at his own risk.
The muslim radicals who murdered Frère Luc did not care if he had been helping the community for fifty years, being dubbed "le toubib" (the doctor) in the process... The poor would see him instead of a real doctor - and Frère Luc would cure their ailments! (In that he is almost like his Canadian colleague, Frère André in my estimation)
Frère Luc was 82 years-old when he was murdered, along with six other monks.
The climate of unrest had peaked in Tibhirine, Algeria, in 1996...
Durant une décennie, l'Algérie fut plongée dans la violence. Violence qui s'est acharnée sur la population civile et qui a tué de nombreux chrétiens, dont sept moines trappistes de Tibhirine. Aujourd'hui, le président algérien Bouteflika souhaite la paix et la réconciliation.
Portrait de frère Luc, l'un des 7 moines assassinés il y a 10 ans à Tibhirine en Algérie. Ce moine cistercien, né en 1914, a été envoyé à Notre-Dame de l'Atlas en Algérie dès 1946. Rapidement, et pendant plus de 50 ans, il devient « le toubib » de tous les habitants des environs. Tué à 82 ans, frère Luc était un homme de paix et de dialogue, une présence chrétienne en pays musulman.
Les années 1990-2000 marquent un tournant. Dix ans de violence provoquent le départ de la plupart des étrangers et l'assassinat de 19 religieux et de dizaines de laïcs chrétiens.
En Algérie, contrairement à d'autres pays arabes, notamment au Moyen-Orient, "il n'existe aucune communauté de tradition chrétienne", même si dans les premiers siècles, l'Afrique du Nord était chrétienne. "Les seuls chrétiens algériens le sont en vertu d'un choix récent." Les autres, moins de 0,1% de la population, sont pour l'essentiel des religieux et religieuses, des Européens demeurés dans leur pays de naissance en dépit des aléas de l'histoire, des épouses de foyers mixtes et des centaines d'étudiants venus d'Afrique subsaharienne boursiers de l'état algérien. "Sans oublier les migrants sans papiers venus de toute l'Afrique qui traversent le pays pour tenter leur chance en Europe et auprès desquels nous nous efforçons d'être présents" continue le père Vesco.
Il y a 10 ans, dans la nuit du mardi 26 au mercredi 27 mars 1996, une vingtaine d'hommes armés pénètre dans le monastère Notre-Dame de l'Atlas à Tibhirine, à une centaine de km d'Alger. Ils enlèvent sept moines français. Les tractations diplomatiques avec la France et les recherches par l'armée algérienne pendant plusieurs jours ne donnent rien. Le 21 mai 1996, un communiqué du GIA (Groupe islamique armé) annonce froidement que les sept moines ont été égorgés. Leurs corps sont retrouvés neuf jours plus tard, non loin du monastère. C'est le choc, la stupeur et l'indignation générale parmi la population algérienne et en France. Comme si l'inacceptable était atteint. Car la mission de ces hommes de paix, bien intégrés à la vie locale, était de servir Dieu et le peuple d'Algérie.
"Une présence ni prosélyte ni silencieuse"
"L'Église est consciente d'apporter une différence qui attire et dérange à la fois, précise le dominicain. En ces temps de durcissements dans la confrontation des religions, une présence ni prosélyte ni silencieuse au coeur de l'islam, un engagement pour l'acceptation réciproque de l'autre dans le mystère de sa foi, des ponts jetés au-dessus de la peur suscitée par la différence religieuse trouvent plus que jamais du sens. Aujourd'hui, l'Église d'Algérie poursuit sa mission de présence chrétienne, gratuite, bienveillante, respectueuse de la société musulmane au sein de laquelle elle vit".
Mgr Teissier, actuel archevêque d'Alger, définit ce qu'est la présence de l'Église catholique en Algérie : "Avec tous les fidèles de notre petite communauté, nous voulons être une communauté religieuse pour tout le pays, c'est-à-dire pour une société presque totalement musulmane. Le centre de notre vie et de notre prière n'est pas la constitution de notre Église, mais c'est la vie du peuple algérien."
An eighth victim, le père Christian de Chergé, prieur de Tibhirine, had written what was, as it turned out, a premonitory "testament spirituel"
Yet another victim was the Monseigneur Pierre Claverie, évêque (bishop) d'Oran, whose tomb is pictured below (and said picture is © Jean-Didier Boudet). He had also written prophetic words only a year before his untimely demise: "Chaque heure vécue est une heure arrachée à la mort. L'Église s'associe à cette résistance en maintenant, elle aussi, son activité quotidienne auprès de milliers d'Algériens, en relation avec eux."
And so they've courageously maintained the Christian presence in Algeria to this day, after so much adversity and outright martyrdom - and that is worthy of much praise and admiration indeed.
0 Comments:
Post a Comment
<< Home